Un pré en ville à Calgary

ALUS Canada fournit son soutien au jardin du biome des espèces de plantes indigènes de l’institut de technologie du sud de l’Alberta (SAIT), à Calgary

ALUS Canada est bien connue pour son travail sur les fermes et les ranchs de 21 collectivités agricoles partout au Canada; ce qui est moins connu, c’est qu’elle soutient un projet urbain des plus intéressants, le jardin du biome des espèces végétales indigènes de l’institut de technologie du sud de l’Alberta (SAIT), à Calgary.

le jardin du biome des espèces végétales indigène

ALUS Canada est bien connue pour son travail sur les fermes et les ranchs de 21 collectivités agricoles partout au Canada; ce qui est moins connu, c’est qu’elle soutient un projet urbain des plus intéressants, le jardin du biome des espèces végétales indigènes de l’institut de technologie du sud de l’Alberta (SAIT), à Calgary.

Le 29 août 2017, lors de l’annonce d’un important nouveau financement versé par le philanthrope albertain David Bisset (lire le récit ici), près de 50 invités se sont joints à ALUS et au SAIT pour le dévoilement des nouveaux panneaux d’interprétation du jardin de plantes indigènes qui s’étend sur le terrain de ce campus urbain très fréquenté.

Créé en 2016 pour célébrer le 100e anniversaire du SAIT, le jardin de 1 000 m2 (soit près de 11 000 pi2) est la transformation d’une pelouse sèche en un pré où se côtoient admirablement des espèces végétales originaires du biome des piémonts de l’Alberta, qui résistent à la sécheresse et attirent les pollinisateurs.

« Cette année, le jardin du biome a vraiment fière allure », souligne Howie Bjorge, agronome d’ALUS Canada, qui a conseillé le SAIT sur le choix de plantes et coordonné le don de végétaux au projet du biome. « Malgré les trois étés de sécheresse consécutifs qu’a connus le sud de l’Alberta, le jardin du biome a survécu admirablement bien. Cela montre à que point nos plantes indigènes sont bien adaptées au climat local. »

Enda Morley et des bénévoles

Enda Morley et des bénévoles plantent les végétaux du projet de jardin du biome au SAIT, en 2016. Créé en 2016 pour célébrer le 100e anniversaire du SAIT, le jardin de 1 000 m2 (près de 11 000 pi2) est la transformation d’une pelouse sèche en un pré où se côtoient admirablement des espèces de plantes originaires du biome des piémonts de l’Alberta, qui résistent à la sécheresse et attirent les pollinisateurs.

Pourquoi ALUS appuie-t-elle cette initiative? « Le jardin du biome du SAIT tire son importance du fait qu’il constitue, pour les étudiants du SAIT – les futurs experts techniques du secteur agricole albertain –, une démonstration magistrale que même de petites parcelles de terrain peuvent servir à produire des services écosystémiques utiles », a déclaré Christine Campbell, directrice de la division de l’Ouest d’ALUS Canada.

L’homme derrière le projet est Enda Morley, titulaire de la chaire universitaire du programme complémentaire de perfectionnement des compétences du SAIT et coordonnateur du biome des espèces végétales indigènes du SAIT.

ALUS Canada a aidé Morley à sélectionner les espèces végétales les plus propices à la production de services écosystémiques et présentant une importance particulière pour les agriculteurs et les grands éleveurs de l’Alberta. ALUS Canada a également offert 12 rosiers aciculaires (Rosa acicularis), l’emblème floral de l’Alberta, et 50 mini-mottes de foin d’odeur (Hierochloe odorata) au projet de biome.

services écosystémiques

Dans le cadre de la planification du jardin du biome des espèces végétales indigènes, ALUS a aidé le SAIT à sélectionner des espèces végétales les plus propices à la production de services écosystémiques et présentant une importance particulière pour les agriculteurs et les grands éleveurs de l’Alberta. ALUS Canada a également offert 12 rosiers aciculaires (Rosa acicularis), l’emblème floral de l’Alberta, et 50 mini-mottes de foin d’odeur (Hierochloe odorata) au projet de biome.

Selon Morley, le jardin est né d’un projet polyvalent : « J’y ai vu une double occasion : celle de créer une ressource pour nos étudiants et, en même temps, de soutenir l’application pratique des apprentissages en milieu naturel, précise Morley. Nous avons voulu mettre l’accent sur les plantes qui ont une importance culturelle pour nos collectivités des Premières Nations tout en étant utiles aux ruches d’abeilles entretenues par l’école culinaire du SAIT.

En même temps, j’ai voulu faire de ce jardin un espace naturel profitable à toute la collectivité, un jardin au cœur de la ville, que les gens peuvent admirer et apprécier », ajoute‑t‑il.

Opération réussie, puisque le biome du SAIT est devenu un pré urbain qui égaye la vie des étudiants et du personnel du SAIT et qui rappelle aux passants que toutes les villes du Canada sont érigées sur un paysage naturel comme celui-ci.

Enda Morley (au centre) décrit à David Bisset (à gauche), fervent partisan d’ALUS Canada, et à Michael Connolly (à droite).

Enda Morley (au centre) décrit à David Bisset (à gauche), fervent partisan d’ALUS Canada, et à Michael Connolly (à droite), député de Calgary-Hawkwood, quelques-unes des plantes indigènes qui composent du jardin du biome du SAIT, comme cette « plante à abeilles des montagnes Rocheuses » (Cleome serrulata). Le 29 août 2017, près de 50 invités se sont joints à ALUS sur le campus de l’institut de technologie du sud de l’Alberta (SAIT) pour assister au dévoilement des nouveaux panneaux d’interprétation des plantes indigènes dont ALUS Canada a fait don au jardin du biome des espèces végétales indigènes du SAIT.

REMERCIEMENTS
Comme l’a souligné son coordonnateur Enda Morley, le jardin du biome des espèces végétales indigènes du SAIT est un travail d’amour auquel ont participé un grand nombre de bénévoles et de collaborateurs, en plus de nombreuses personnes du SAIT et d’ALUS Canada, dont Steven et Eileen Tannas (ESRS), Linda Foulis (Beautiful Blooms), le service des parcs de la Ville de Calgary, Paul Hoekstra (Syngenta, « Opération pollinisateurs »), Fred Demille, les aînés de la nation des Pieds-Noirs et le Chinook Lodge du SAIT. Nous tenons à remercier tout spécialement Howie Bjorge, agronome d’ALUS Canada, pour ses précieux conseils sur le choix des plantes et pour avoir assuré la coordination du don de végétaux au projet du biome.
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