Découvrez la première participante d’ALUS Wetaskiwin-Leduc, Pearl Gregor

La biodiversité est déjà en bonne voie d’amélioration sur les terres des premiers projets ALUS du comté de Leduc, en Alberta.

Pearl Gregor

Voici la toute première participante d’ALUS Wetaskiwin-Leduc, Pearl Gregor, qui exploite un élevage en pâturages de bœufs, de vaches et de veaux sur une terre de 211 acres, dans le comté de Leduc, en Alberta.

La ferme, qui appartient à la participante initiale du programme ALUS Wetaskiwin-Leduc, Pearl Gregor, est située sur l’une des zones importantes et sensibles sur le plan environnemental du comté de Leduc, près de la réserve de la biosphère de Beaver Hills, désignée par l’UNESCO.

« Pearl est une petite productrice qui a intégré à son exploitation différents programmes et diverses pratiques positives, affirme Kim Barkwell, coordonnatrice du programme ALUS Wetaskiwin-Leduc. Elle est toujours à la recherche de nouvelles manières de s’améliorer et de réduire son empreinte environnementale. »

Établi en 2016, le programme ALUS Wetaskiwin-Leduc consiste en un partenariat entre le comté de Leduc, le comté de Wetaskiwin et ALUS Canada, une initiative de la famille Weston.

une clôture

Mme Gregor a inscrit 3,5 acres au profit de projets ALUS, notamment pour la mise en place d’une clôture permettant de tenir les bovins éloignés de deux zones humides. Grâce à cela, l’eau demeure propre et la végétation indigène reprend ses droits, améliorant ainsi la biodiversité et produisant encore plus de services écosystémiques bénéfiques à la collectivité.

C’est lors de sa toute première année d’existence que le programme a établi quelques projets intéressants sur les terres de Mme Gregor. Par la suite, lors d’une visite publique qui s’est tenue le 19 septembre 2017, l’équipe du programme ALUS Wetaskiwin-Leduc était plus que fière d’en présenter les résultats.

Mme Gregor est une enseignante à la retraite qui a intégré des concepts environnementaux à ses cours bien avant qu’ils soient inscrits au programme scolaire. Avec son mari Bill, elle a fait l’acquisition de la propriété en 1973, et a exploité son élevage en pâturage de bœufs, vaches et veaux en parallèle avec sa carrière d’enseignante. Dans les années qui ont suivi le décès de Bill, Mme Gregor a poursuivi l’exploitation de la ferme avec l’aide de sa famille et de ses voisins. Les 211 acres de l’exploitation permettent d’entretenir un troupeau de 70 têtes, mais Mme Gregor a réduit le sien à 20 bêtes au cours des dernières années en raison d’une sécheresse récurrente.

« ALUS aménage des zones humides, déclare-t-elle, et je crois qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction. »

Mme Gregor a jusqu’à présent inscrit 3,5 acres de terres auprès d’ALUS, et ces quelques acres ont vraiment permis de faire une différence. Ils accueillent pas moins de huit projets ALUS au total : une nouvelle clôture pour éloigner le bétail de deux zones humides; un système indirect d’alimentation en eau pour les bovins; une plantation de saules qui traverse la zone humide située la plus à l’est.

L’objectif de ces projets ALUS est d’établir des services écosystémiques qui auront d’importantes répercussions positives pour la collectivité. Par exemple, le fait d’éloigner les bêtes des zones humides contribue à préserver la propreté de l’eau, et permet à la végétation indigène de reprendre ses droits, améliorant ainsi la biodiversité.

canards nicheurs

L’un des autres projets ALUS mené sur la ferme de Mme Gregor est la plantation de saules qui traversent une zone humide, afin d’améliorer l’habitat accessible à la faune. Les répercussions de cette biodiversité améliorée sont déjà visibles dans cette zone, où des canards font leur nid et où un couple de castors a élu résidence.

Les répercussions de cette biodiversité améliorée sont déjà visibles, tout particulièrement dans la zone humide orientale, où des canards font leur nid et où un couple de castors a élu résidence.

Mme Gregor affirme qu’elle puise son inspiration dans le livres de Michael Yahgulanaas, intitulé Le vol du colibri : d’après une légende amérindienne (voir la vidéo ici) qui confirme l’approche voulant que chacun puisse faire de petits pas vers la responsabilité environnementale.

« Ce n’est pas le projet le plus important du monde, mais je fais ce que je peux », affirme Mme Gregor.

Selon Kim Barkwell, les projets ALUS ne sont pas les seuls projets en cours de Mme Gregor : elle a également publié un livre intitulé : I, the Woman, Planted the Tree. Et, sur une note complètement différente, elle commencera cet été un tout nouveau projet appelé « Dream Sanctuary ».

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