ALUS Flagstaff a accueilli 22 membres de la division de l’Ouest d’ALUS Canada pendant deux journées remplies d’activités qui se sont déroulées sous le signe de l’apprentissage, de la collaboration et de la résolution de problèmes, en Alberta.
Où d’autre qu’au séminaire sur le terrain de la division de l’Ouest d’ALUS Canada peut-on apprendre à construire un abri à chauves-souris, visiter des projets ALUS novateurs à travers la pittoresque campagne albertaine et échanger des idées avec quelques-uns des employés d’ALUS les plus dévoués au monde?
Plus tôt cette année, ALUS Flagstaff a accueilli 22 membres de la division de l’Ouest d’ALUS Canada pendant deux journées remplies d’activités qui se sont déroulées sous le signe de l’apprentissage, de la collaboration et de la résolution de problèmes.
Organisé par Christine Campbell, directrice de la division de l’Ouest d’ALUS Canada, en collaboration avec Kelsey Fenton, coordonnatrice du programme ALUS Flagstaff, le séminaire des 15 et 16 mai a été l’occasion de participer à des discussions approfondies sur le programme ALUS, d’écouter les exposés de partenaires, de participer à un atelier de construction d’abris à chauves-souris et de faire une tournée des projets ALUS du comté de Flagstaff.
« Cette rencontre annuelle nous donne l’occasion de nous rencontrer en personne, de créer des possibilités de réseautage et de partager de l’information, a affirmé Mme Campbell. Nous avons réussi à atteindre tous nos objectifs, mais comme toujours, le processus de partage des connaissances a apporté une valeur supplémentaire à laquelle nous ne nous attendions pas. »
Le premier jour, l’équipe ALUS a appris à construire des abris à chauves-souris. Et pas n’importe quel abri à chauves-souris, mais bien des maternités à quatre chambres, construites à l’aide des plans fournis par l’Alberta Community Bat Program. Cette activité de fabrication d’objets à ramener chez soi a été conçue pour encourager les coordonnateurs de programme à organiser des événements semblables dans leurs communautés ALUS respectives, par exemple en enseignant à des groupes scolaires comment construire des abris à chauves-souris, des nichoirs d’oiseaux ou des « hôtels » pour abeilles.
Le deuxième jour, le groupe a effectué une brève tournée des projets. Pour le dîner, les gens se sont arrêtés à la Sunrise Farm, une ferme biologique de 800 acres exploitée selon une approche holistique de l’agriculture par Ron et Marie Ruzicka, participants ALUS Flagstaff. Les Ruzicka considèrent la nature comme faisant partie intégrante des nombreuses cultures qu’ils produisent — en fait, la nature est probablement la plus importante de toutes leurs cultures. De toute évidence, ALUS était un choix on ne peut plus naturel pour eux.
À la deuxième escale de tournée, le groupe a exploré un projet ALUS situé le long d’un affluent de l’Iron Creek, où l’on est en train d’établir une zone tampon riveraine. L’agriculteur a planté des saules en prélevant des boutures longues de deux mètres sur des saules sains d’un massif d’arbres voisin, qu’il a enfoncées à 60 cm dans le sol. Au printemps suivant, de minuscules bourgeons verts avaient déjà commencé à apparaître le long des tiges de bois.
Comme l’a expliqué Kelsey Fenton, coordinatrice du programme, ce projet ALUS en est à ses débuts; le participant ALUS a l’intention d’inscrire encore plus de terres cultivables marginales au programme ALUS afin d’élargir davantage cette zone tampon riveraine et fournir de nombreux services écosystémiques : Cette zone tampon contribuera à améliorer la stabilité des berges, à réduire l’érosion des sols et à empêcher le ruissellement agricole dans le ruisseau, ce qui aidera à améliorer la qualité de l’eau et de l’habitat faunique, comme en témoignent les colverts qui nageaient sur le ruisseau pendant la visite d’ALUS.
De retour à la salle de réunion, le groupe a discuté des partenariats nouveaux et existants entre ALUS et d’autres organismes comme l’Université de Calgary et la Food Water Wellness Foundation, qui ont fait part de plans très prometteurs concernant une forme plus rentable de cartographie du carbone piégé dans le sol.
« Il est dans la nature même du programme ALUS que chaque collectivité élabore des solutions innovantes à des problèmes environnementaux locaux », a déclaré Mme Campbell. Par exemple, une des collectivités a parlé de sa décision de transformer une ancienne étable en un projet d’habitat ALUS consistant à créer un gîte de chauves-souris, tandis que d’autres envisagent des types de projets ALUS particuliers visant à réduire la propagation de la hernie des crucifères, une grave maladie des plantes qui se transmet par le sol.
En outre, Tom Towers et Ken Lewis (président du comité consultatif du partenariat et coordonnateur du programme ALUS du comté de Red Deer, respectivement), ainsi que Jennifer Caudron, coordonnatrice du programme ALUS Parkland, ont fait part de leur expérience à titre d’agents de liaison avec les agriculteurs pour leurs programmes ALUS.
La tenue de séminaires annuels dans chacune de ses divisions régionales permet à ALUS Canada d’encourager la pollinisation croisée des idées entre 21 collectivités ALUS distinctes. C’est aussi une façon, pour ALUS Canada, de s’assurer que les outils, la représentation, les politiques et les valeurs mis en œuvre à l’échelle nationale sont partagés par l’ensemble des collectivités ALUS et, plus important encore, de renforcer les liens entre les membres de la famille ALUS en pleine croissance.