Depuis plus d’une décennie, ALUS aide les agriculteurs insulaires à produire des services écosystémiques pour la collectivité.
Mis en œuvre en 2008, le programme ALUS (Alternative Land Use Services) de l’Île-du-Prince-Édouard est géré conjointement par le ministère de l’Agriculture et des Pêches et le ministère des Communautés, des Terres et de l’Environnement dans le cadre de l’ensemble de programmes du Partenariat canadien pour l’agriculture (PCA). L’Île-du-Prince-Édouard est la seule province canadienne à mettre en œuvre un tel programme dans l’ensemble de son territoire.
« Grâce au programme ALUS, les agriculteurs insulaires montrent leur engagement envers la protection et l’amélioration de l’environnement », explique Robert Henderson, ministre de l’Agriculture et des Pêches.
Même si le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard gère le programme ALUS à l’Île, celui-ci dispose également d’un comité consultatif externe qui lui prodigue conseils et encadrement et travaille en étroite collaboration avec ALUS Canada, qui a commencé à contribuer au financement des activités du programme ALUS à l’Île en 2018.
Voici les quatre objectifs principaux du programme ALUS de l’Île :
- Réduire l’érosion des sols et l’envasement des cours d’eau et des terres humides.
Améliorer la qualité de l’eau.
- Améliorer et accroître les habitats fauniques.
- Atténuer les effets des changements climatiques.
- On a vite reconnu à l’Île que l’approche réglementaire ne permet d’obtenir qu’un minimum de résultats en matière de protection de l’environnement, et que le programme ALUS incite les agriculteurs à aller au-delà des exigences législatives.
Par exemple, le gouvernement provincial exige déjà des zones tampon de 15 m autour des cours d’eau et des terres humides, en plus de limiter les cultures en rangs sur les terres ayant une pente de plus de 9 %. Par l’intermédiaire du programme ALUS, les agriculteurs de l’Île peuvent élargir ces zones tampon, protéger les cours d’eau et terres humides à l’aide de clôtures pour le bétail, réduire l’érosion grâce à des structures de conservation des sols, stimuler la biodiversité des oiseaux de pâturage en décalant la coupe du foin, de même qu’améliorer d’autres types de zones écologiquement fragiles.
« Nos agriculteurs montrent pourquoi l’Île-du-Prince-Édouard trace la voie en travaillant avec le programme ALUS et le gouvernement à une initiative qui profitera au milieu naturel de toute la province », déclare Richard Brown, ministre des Communautés, des Terres et de l’Environnement.
Le programme ALUS continue de gagner le soutien des collectivités agricoles et de protection de l’environnement de l’Île, comptant maintenant plus de 425 clients et des projets concrets sur plus de 10 500 acres (en octobre 2018).